« Nos ecclésiastiques ont longtemps cherché à nous culpabiliser, en effet, comme si pécher était toujours commettre une terrible faute morale… Tout ça à cause d’une faute de traduction … Le mot d’origine, utilisé par Jésus, que l’on a traduit par péché était, en Araméen, khtahayn. Il signifie plutôt erreur dans le sens où ce que l’on fait ne correspond pas à l’objectif. De même, quand Jésus parlait de ce qui est mal, il utilisait le mot bisha, qui veut plutôt dire inadéquat. Bref, commettre des péchés n’est pas vraiment faire le mal, mais plutôt se tromper et s’éloigner de l’objectif.

– L’objectif ? Mais … quel objectif ?

– Ah … toute la question est là … . Les chrétiens, juifs et musulmans te répondront sans doute « trouver Dieu », les bouddhistes « trouver l’éveil », les hindouistes « atteindre la délivrance, la libération » et d’autres te diront « trouver le bonheur » … Mais dans le fond, c’est sans doute un peu la même chose. Comme il est écrit dans les Véda en Inde : ‘’ La vérité est une ; nombreux sont les noms que lui donnent les sages ‘’ »

Laurent Gounelle (Le jour où j’ai appris à vivre)

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