Le Chemin de Vie ou la Légende Personnelle – 2ème partie

01 Fév 2023 | Fables, contes et histoires

« Lorsque le Cocher conduit trop vite, force trop, comme nous le faisons parfois, ou si les chevaux s’emballent, c’est le fossé, l’accident qui arrête plus ou moins violemment tout l’attelage et avec plus ou moins de dégâts (accidents et traumatismes).

 Parfois, une roue ou une pièce de la Calèche lâche (maladie), soit parce qu’elle était fragile, soit parce que la Calèche est passée sur trop de bosses ou dans trop de trous (accumulation de comportements, d’attitudes inadéquates). Il faut alors réparer et selon la gravité de la panne, nous allons pouvoir le faire nous-mêmes (repos, cicatrisation), devoir faire appel à un dépanneur (médecine douce, naturelle) ou si c’est encore plus grave à un réparateur (médecine moderne). Mais il sera de toute façon important de ne pas nous contenter de changer la pièce. Il sera essentiel de réfléchir à la conduite du Cocher et à la manière avec laquelle nous allons changer nos comportements, nos attitudes face à la Vie, si nous ne voulons pas que la « panne » se reproduise.

Parfois, la Calèche traverse des zones de faible visibilité, c’est-à-dire que nous ne voyons vraiment pas où nous allons.

Il peut s’agir d’un simple virage. Nous pouvons le voir et nous préparer à son arrivée en anticipant. Nous devons alors ralentir, repérer dans quel sens il tourne et suivre la courbe en tenant bien les chevaux (maîtriser, par exemple, nos émotions quand nous vivons une phase de changement voulue ou subie).

Lorsqu’il s’agit de brume ou d’orage, il nous est alors difficile de conduire notre Calèche. Nous devons « naviguer » à vue, en ralentissant l’allure et en nous fiant aux bords immédiats du chemin.

Nous devons dans cette phase faire une confiance totale, pour ne pas dire « aveugle », dans le Chemin de Vie (Lois naturelles ou universelles, Foi, …) et dans le Maître Intérieur qui a choisi ce chemin. Ce sont les phases de Vie où nous sommes perdus « dans le brouillard » et où nous ne savons plus où aller, à quel saint nous vouer. Dans ces moments-là nous ne pouvons plus faire autrement que laisser la vie nous montrer la route.

Parfois, enfin, nous arrivons à des carrefours, des bifurcations. Si le chemin n’est pas balisé, nous ne savons pas quelle direction prendre. Le Cocher (le mental, l’intellect) peut prendre une direction au hasard. Le risque de se tromper, voire de se perdre, est grand. Plus le Cocher est sûr de lui, persuadé de tout connaître, de tout maîtriser, plus il va vouloir et penser savoir quelle direction choisir et plus le risque sera important.

Nous sommes alors dans le règne de la « technocratie rationaliste », où la raison et l’intellect croient pouvoir tout résoudre. S’il est en revanche, humble et honnête avec lui-même, il demandera quelle route prendre au passager (Maître ou Guide Intérieur).

Celui-là sait où il va, il connaît la destination finale. Il pourra alors l’indiquer au Cocher, qui la prendra, à condition que ce dernier ait été capable de l’entendre. En effet, la Calèche fait parfois beaucoup de bruit en roulant et il est nécessaire de s’arrêter pour pouvoir dialoguer avec notre Moi supérieur. Ce sont les pauses, les retraites que nous faisons parfois pour nous retrouver, car il nous arrive de nous perdre. »

Voilà une image simple mais qui représente vraiment bien ce qu’est le Chemin de Vie. Grâce à elle nous pouvons comprendre facilement de quelle façon les choses se passent dans notre vie et ce qui peut les faire déraper.

 Si cette métaphore de la Vie vous plaît et que vous aimeriez en savoir plus, je vous conseille le livre de Michel Odoul,  « Dis-moi où tu as mal, je te dirais pourquoi », où il approfondit ce Chemin de Vie dans la chapitre « Ciel Antérieur et le Ciel Postérieur » selon la philosophie taoïste ainsi que le Conscient et le Non-Conscient.

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